Le Bang Bang Club et l’art du photojournalisme

Le Bang Bang Club est en fait le surnom plus ou moins assumé de 4 photojournalistes, soient Greg Marinovich, Kevin Carter, Ken Oosterbroek et Joao Silva, ayant oeuvré en zone de guerre dans les années 1990. Le terme fait référence aux balles qui fusent de partout dans ce contexte de travail. Basés en Afrique du Sud, les 4 hommes travaillant pour le journal The Star ont couvert, entre autres, la période précédant la fin de l’Aparthied, empreinte d’une violence extrême due au conflit Inkatha – ACN.

Aujourd’hui, seulement 2 membres du club sont toujours vivants : Marinovich et Silva. En effet, Oosterbroek décéda d’une balle en plein thorax alors qu’il couvrait une des nombreuses manifestations Inkatha – ACN, quelques jours avant les premières élections libres d’Afrique du Sud et Carter, qui avait de graves problèmes de drogue, s’enleva la vie peu de temps après.

Plusieurs de leurs photos se sont méritées le célèbre prix Pulitzer. En voici quelques-unes :

La première photo met en scène un homme qui fut brulé vif et achevé à l’arme blanche, au coeur d’un township d’Afrique du Sud. Cette photo sema la controverse de par sa grande violence, mais aussi en raison du fait qu’elle était la preuve importante d’un crime. Elle plongea d’ailleurs son photographe, Greg Marinovich, dans une position délicate, car les autorités désiraient l’obliger à comparaitre à titre de témoin de l’assassinat, chose qu’il refusa.

Greg Marinovich, éditions Arrow Books Ltd, Prix Pulitzer 1991

La deuxième photo a été prise pendant de la guerre civile au Soudan, alors que la famine faisait rage. On y retrouve une fillette, visiblement à bout de forces et affamée, avec à ses trousses un vautour qui attend patiemment que celle-ci s’écroule. Cette photographie fut à la base d’une énorme polémique découlant de l’inertie du photographe face à cette situation et du fait qu’il n’avait rien fait afin d’aider l’enfant, qu’il ne savait pas ce qu’elle était devenue. Plus tard, on découvrit que la protagoniste de la photo était en fait un jeune garçon. Dans les carnets laissés par Carter à sa mort, on retrouve quelques lignes à propos de cette scène :

À environ 300 mètres du centre d’Ayod, j’ai croisé une toute petite fille au bord de l’inanition qui tentait d’atteindre le centre d’alimentation. Elle était si faible qu’elle ne pouvait faire plus d’un ou deux pas à la fois, retombant régulièrement sur son derrière, cherchant désespérément à se protéger du soleil brûlant en se couvrant la tête de ses mains squelettiques. Puis elle se remettait péniblement sur ses pieds pour une nouvelle tentative, gémissant doucement de sa petite voix aiguë. Bouleversé, je me retranchai une fois de plus derrière la mécanique de mon travail, photographiant ses mouvements douloureux. Soudain la petite bascula en avant, son visage plaqué dans la poussière. Mon champ de vision étant limité à celui de mon téléobjectif, je n’ai pas tout de suite remarqué le vol des vautours qui se rapprochaient, jusqu’à ce que l’un d’eux se pose, apparaissant dans mon viseur. J’ai déclenché, puis j’ai chassé l’oiseau d’un coup de pied. Un cri montait en moi. J’avais dû parcourir 1 ou 2 kilomètres depuis le village avant de m’écrouler en larmes.

Carter s’enleva la vie dans l’année qui suivit. On raconte que le jeune garçon de la photo était déjà pris en charge par l’organisme Médecin du Monde lors de la prise de la photo, comme l’indique le petit bracelet blanc qui porte au poignet. Il aurait survécu jusqu’en 2007 avant de succomber à la maladie.

Kevin Carter, Prix Pulitzer 1994

Je termine cet article en vous conseillant un excellent film relatant l’histoire de ce groupe de photographes qui n’avaient pas froid au yeux, c’est-à-dire The Bang Bang Club, mettant en vedette Ryan Philippe et les magnifiques paysages de l’Afrique du Sud. (la critique est mitigée mais, personnellement, j’ai bien aimé)

Taper n’importe quoi dans GOOGLE…

… et cette chose bien faite essaiera de trouver ce qui vous ferait le plus plaisir de voir apparaître. Voilà ce que nous affirmait une vidéo que vous avez peut-être vu passer dernièrement sur les réseaux sociaux et, sans plus tarder, je vous l’offre, cette vidéo car, elle risque d’être 100 fois plus crédible qu’une nouille tentant de la résumer (Attendez, je me traite de nouille vraiment gentiment..).

[youtube:http://youtu.be/bOE1HFEL8XA%5D

Ce qu’on y apprend ?

Que Facebook et Google sont à ce point devenus personnalisés que des informations nous sont dissimulées du fait qu’un système informatisé a jugé bon de croire que ces informations ne nous intéresseraient pas. Ou alors, de manière moins offensante : que certaines informations nous intéresseraient davantage. (Comment dire ? L’information objective n’existe plus… ?) On dit dans la vidéo, avec exemple à l’appui, que deux personnes effectuant la même recherche sur google, obtiendront des résultats différents en fonction de leur profil cible. Conséquemment, je vous invite, d’un premier temps, à vous questionner à savoir si vous regarder vraiment et lisez vraiment ce qui vous enrichi ou si, comme bon nombre d’autres nous, vous tombez le plus clair du temps sur des âneries impossibles qui engourdissent l’esprit. On va s’entendre, il n’y a pas de mal aux divertissements de base (Genre, rigoler devant de la copulation de tortues… Genre.), mais je crois qu’il vaut la peine de se rappeler que les internets devraient rester sous notre contrôle et non pas l’inverse et ça passe par une conscientisation globale des outils que l’on utilise au quotidien.

By the way, tel que mentionné plus haut, la vidéo parle d’elle-même et est beaucoup plus clair que ces propos dont je l’accompagne. Visionnement instructif et important, je crois.

Sur ce… je retourne à mes recherches (Hinhin) et à ma coupe de vin !!

PS – Ouinn, je fais des illustrations, des fois…  celle-ci, c’est via Paint (lol). Je vous partage tout, quoi, lecteurs/lectrices.

L’amour en 3 temps…

Tout d’abord il y a les papillons dans l’estomac, les nausées amoureuses, l’effervescence des sentiments.

L’amour qui prend au cœur, les échanges rose bonbon.

Les regards niais des gens qui s’aiment, le bonheur tellement fort qu’il en dégoute les autres.

Digne d’un film, on y croit pas, non mais quelle chance!

Puis un soir, on ne s’amuse pas autant qu’on l’aurait cru.

L’excitation fait lentement place à l’habitude. Moins de pression, moins de douleur dans la poitrine, moins d’intensité dans chaque fait et geste.

Étonnamment, c’est confortable. La complaisance du couple parvenu. Moins de folie, de dialogues enflammés, de mains dans les cheveux, de doigts sous la jupe, c’est ce qu’on appelle l’harmonie?

La passion de salon, de pantoufles et de télévision populaire. Certains vous diraient le début de la fin.

Ensuite, vient l’ennui. La confort fait place à l’inconfort. Le flamboyant fait définitivement place à l’automnal, à la froideur des nuits d’hiver. Et c’est la qu’on écrit la fin.

On rame, on nage, on s’accroche, on souhaite une sortie en beauté tout de même. Mais au fond, l’espoir fait place au pire : la résilience. Et c’est la que la complicité, le quotidien partagé fait place à l’égoïsme de retrouver sa vie d’avant. Le bonheur change brutalement de visage.

La noyade? Apparemment, la sensation ressentit lorsqu’on se noie, lorsqu’on fait tout pour garder la tête hors de l’eau, est infernale.

Puis, au moment ou l’on abandonne, ou l’on baisse les armes et où l’eau pénètre cruellement dans nos poumons, on se sent soulagés. On dit que le sentiment est merveilleux. Le repos du guerrier peut-être?

Donc, la noyade?

Spécial  »Détox » : Ton corps te parle (Mettons)

Ces temps-ci, j’entends parler de  »cure détox » à tous les carrefours (C’est drôle, en plus, parce que généralement, c’est l’arrivée du printemps et des tenues plus légères qui donnent envie d’avoir le terme  »Détoxification » en bouche -ouais, je comprend pas, en plein milieu de l’hiver comme ça- …). Je me suis renseignée, question de ne pas vous parler de n’importe quoi. C’est-à-dire que je ne me détoxifie pas ben ben, dans la vie. Je pourrais vous parler de mes infusions menthe et thé vert ou de mes jamais-achevés traitements aux gélules de charbon mais l’article se terminerait pas mal  »ici ».

D’abord, faut expliquer… Une détox, ça a pour objectif de purifier l’organisme afin de se sentir belle et dans l’vent et en santé (c’est le but recherché mais bon, ça amène pas toujours des résultats aussi francs) … il s’agit donc d’éliminer les vilains ballonnements dus à une mauvaise alimentation, entre autres. Il existe plusieurs méthodes  »détox » allant du soft au radical-qui-fait-peur.

Le radical-qui-fait-peur, à mon avis, c’est ce jeûne dont j’ai entendu parlé qui dure une bonne quinzaine de jours pendant lesquels on ne mange plus, c’est pas l’moment, on se prépare du jus de fruit, c’est beaucoup mieux. Ce procédé, que je trouve un brin excessif, s’appelle le Juice Cleanse. C’est la diète favorite des jeunes New Yorkaises  obsédées par ce que leur corps ingère (paraît). Garance Doré, que j’adore, en parle d’ailleurs ici. Je n’irais pas jusque là parce que bouffer, pour moi, c’est une source de bonheur quotidien. Pas manger pendant ne serait-ce qu’une journée, je montre les dents, c’est sûr. Mais y’a d’autres alternatives moins, disons… agressives. Je vous en expose quelques unes :

1. On se fait un petit jus anti-oxydant quand on a l’temps et les ingrédients. Là, vous avez un bon exemple de ce type de breuvage. Ça fait du bien, on va peut-être pas jusqu’à sourire en se frottant du citron sur les avant-bras avec une sensualité improbable comme dans la vidéo mais on se sent bien, tsé… :)

2. Il semblerait que le pissenlit serve à AUTRE CHOSE qu’à contaminer les belles pelouses vertes de Monsieur Madame Tout le monde. On dit qu’il serait très utile comme agent  »activant » quand il s’agit d’éliminer les substances nuisibles qui se logent dans le sang. Vous savez, bien sur, que les reins filtrent le sang à raison de 7 litres par heure pour arriver à le détoxifier ? (Ouinn, bien sur que vous saviez…) Eh ben, les reins, surement, parfois, ils sont écoeurés, un peu. Le pissenlit peut se montrer être un bon bras droit pour aider les reins dans leur fonction… On peut le consommer en salade (pas trop, dans l’moment) OU en gélule, il s’en vend à la pharmacie dans la section  »hippie » (lol).

3. Si vous pouvez vous permettre une petite visite Sauna/Spa/Détente, eh bien… Tant mieux pour vous, tsé, pas obligé de crâner, non plus. (Héhéhé!) Non, pour vrai, on dit qu’une bonne routine de sudation abondante (ça, ça te détoxifie, hen) suivie d’une douche froide pour favoriser l’élasticité de la peau, c’est le best pour se sentir bien dans sa peau. Vous connaissez l’expression : «Ton corps te parle.»? Ouais, ben, c’est ça, j’l’ai toujours trouvé ben drôle, moi. Si vous ne pouvez pas vous procurer de forfait intense dans les bains nordiques ou si vous n’êtes pas trop adepte de ce type de lieu… Vous pouvez, oui, vous pouvez vous trouver du bon vieux  »sel de médecin ». C’est quoi ? Le sel d’Epsom, c’est du magnésium, un truc génial et facile à trouver en magasin pour se faire des bains-maison spécial  »détox ». On dit que ça donne un sacré coup de fatigue, conseil : pas plus de deux fois par semaine et en fin de journée, question de pas être tout à fait non-fonctionnel, c’est pas super, sinon.

Et voilà, vous avez quelques bonnes manières de vous la jouer  »cure détox », just for fun.

Tu te rappelles ?

Tu te rappelles

le silence du premier voyage qu’on a fait le long du Saguenay? On se connaissait pas ben ben encore je crois, mais MG qu’on était beau.

la fois où on devait aller faire du camping pas trop loin? On sait tous les 2 où on s’est finalement retrouvé. Maudit qu’on était fatigué après 10heures de route. Le douanier nous trouvait louche un peu. Je te crois  finalement, les montagnes c’est spectaculaire.  Pis on a quand même fini par y aller faire du camping pas trop loin. Un an plus tard.

la province voisine qu’on a vu de la frontière? Juste pour faire une surprise à tes parents. Et les beignets de fêtes? Y’a pas une photo? La tente était petite en tout cas.

la St-Valentin qu’on a passé sur le bord du fleuve, malgré la tempête. Au sens littéraire, comme au figuratif, parce que ce n’était pas une bonne journée au départ. Parce que c’était jamais vraiment calme chez nous. Pourquoi t’as décidé de m’amener finalement?

l’émotion électrisante de la distance et de l’aéroport? J’ai fait tout un voyage pour aller te chercher. Encore là, le douanier ne trippait pas ben ben sur mes explications. Mais bon, j’ai eu du fun dans mes  arrêts multiples.

Moi je me rappel de la nuit du 8 janvier. Tu sais, celle où mon cœur s’est brisé en entendant ta voix enrouée. L‘hôpital était loin cette nuit là. 3 mois c’était long. Maintenant, ça passe vite.

Au moins, je m’en rappel.